Métaphore

Il fait froid dehors

Du Parc Astérix à la Fête de l'Huma.

Quand l'appétit va, tout va !
Obélix

E viva il comunismo e la liberta !
traditionel

Shazam ! Que voilà un week-end intéressant et épuisant ... Comment ça : nous sommes mercredi là ? Ah ben oui, mais justement, j'avais besoin de me reposer un peu avant d'écrire. De toutes façons, vous n'êtes guère habitués à ce que j'écrive en temps et en heure, si ?

Alors, qu'ai-je fait ce week-end ? Ce week-end, je suis parti à Paris, à moi pour une fois de faire plus de route que d'habitude, je suis allé retrouver Julie. Et ben comme le dit la sagesse populaire : Paris, je ne pourrais pas y vivre, c'est fatiguant !

Déjà, il faut y arriver. Je ne sais pas si les gens le savent lorsqu'ils habitent loin, mais les autoroutes belges sont gratuites. Elles ne sont pas seulement gratuites, elles sont aussi éclairées ! Et non seulement elles sont gratuites et éclairées, mais en plus elles sont en travaux ! Oui, parce qu'en Belgique il y a des travaux. Partout. Tout le temps. Et ils bougent : vous seriez surpris de voir la fréquence avec laquelle les travaux apparaissent et disparaissent, il n'est pas possible de prévoir son trajet en fonction des travaux : ceux que vous attendez ne seront plus là, les voies que vous aurez prévu pour les éviter seront bouchées à cause de nouveaux travaux. C'est un bonheur. (Et je vous fais grâce des travaux qui restent en place des mois sans qu'aucun travail y soit effectué, ainsi que des travaux pour anuller ceux qui se sont terminés quinze jours avant et qui avaient duré trois mois ... (véridique, évidemment))

Mais j'aurais mauvaise grâce de repousser toutes les fautes sur nos amis d'outre Quiévrain, vu qu'en France aussi on peut trouver de petites merveilles. Tels ces travaux à l'entrée de Paris par l'A1 ... Depuis que je conduis, je n'ai jamais pris cete route sans travaux, jamais ! Et partant, je ne l'ai non plus jamais empruntée sans embouteillages (sauf une fois où j'y suis passé à une date incongrue et à une heure étrange) ... Le résultat ce week-end, ça a été quà 19h, j'étais aux portes de Paris, et qu'il m'a encore fallu deux heures -principalement en première sur le périph- pour arriver chez ma jolie demoiselle. Fichtre.

hé les gars, j'ai trouvé ce que c'était que Quiévrain : c'est sur l'autoroute Paris-Bruxelles. Voilà qui me rassure, moi qui suis né à quelques centaines de mêtres de la frontière, j'ai toujours été effrayé de mon ignorance quant à ce Quiévrain dont j'entendais sans cesse parler depuis tout petit. Je sais maintenant que pour aller officiellement à Tournai depuis Lille, il me faut descendre jusqu'à Valenciennes, aller jusqu'à Quiévrain, et remonter jusque Tournai ... Et moi qui faisait bêtement ces dix kilomèrtes en ligne droite ... Bien. Nous rangerons donc à l'avenir ce "outre-quiévrain" dans les parisianismes que je hait. Merci de haïr avec moi, je me sentirai moins seul.

Or ça donc, voici qu'à 21h, après des heures et des heures passées dans une voiture, je retrouve Miss Julie, est-ce à dire que la journée est terminée ? Non pas, car il est plus que temps de prendre le métro pour aller retrouver Mélie-Cui qui nous attends pour aller voir un concert dans un bar, alors hop ! Bon, le concert n'était pas celui prévu, il n'y avait pas beaucoup de place, il y avait beaucoup de monde et le serveur avait l'air de ne pas vraiment savoir où il était, mais nous avons vu Mélie, ce qui fait plaisir. Mélie qui m'a offert un jouli livre pour mon nanniversaire, et c'est fort sympathique, d''autant que le livre est excellent (Terry Pratchett, je vous en recauserai peut-être) ...

Le lendemain, pour l'anniversaire d'un camarade de mon amie, nous voilà partis vers le Parc Astérix. Quelle drôle d'idée ... Je n'ai pas mis les pieds dans un parc d'attractions depuis une vingtaine d'années ... J'ai de vagues souvenirs que ça m'avait amusé, mais j'étais si jeune ... Je crois que je suis encore jeune : je me suis amusé comme un petit fou. Ça a l'air idiot comme ça, mais se retrouver dans des petits chariots qui partent dans tous les sens à toute vitesse et parfois avec force projection d'eau, ça m'a beaucoup amusé ! J'irai jusqu'à dire que je me suis marré comme un gamin, et je ne vous parle pas des acrobates ! Même les décors et le village, dans toute leur splendeur de carton-pâte, m'ont ravis. Je me savais capable d'avoir une âme de gamin, mais je dois être encore tout simplement un gamin, en entier.

Pour terminer le week-enjd et continuer les expériences, nous sommes allés à la fête de l'Huma. C'est bien aussi ... La première impression est celle d'une braderie de Lille sans les bradeux ... quoi que ... C'est quand même plein de stands de merguez et de choses bizarres et zétranges. Et puis surtout des communistes. C'est étrange cette façon de parquer ensemble les derniers représentants d'une espèce en voie de disparition.Vous rendez vous compte ? Quand je serai vieux, je pourrai dire à mes petits enfants, la voix tremblotante (moi, pas les petits enfants) : "j'ai vu des communistes vivants, comme je vous vois, j'en ai même touché !" Non, sans rire, l'ambiance est sympa, je comprends qu'il y ai tant de monde.

Et puis il y a une scène, sur laquelle il se passe des trucs sympas. Et puis des discours aussi, mais bon ... Cette année, les têtes d'affiche, c'était par exemple Yann Tiersen (mais je n'y étais pas, ça ne me manque pas) ou le Takticollectif, qui sont les Zebda dans une autre vie, mais qui ce dimanche étaient là pour nous régaler de chants de lutte. Et on peut dire que ça remue un public, ce genre de chose. Sans l'appel de la merguez, sans doute Julie, Mélie et moi y serions encore ... Bon d'accord, la merguez, c'était surtout pour moi, mais les filles ont mangé aussi, d'abord !

La prochaine fois, je vous parlerai de mon retour qui a pris une matinée.

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