Métaphore

Qu'est-ce qu'on peut faire
Quand on ne sait rien faire ?
On devient un homme à tout faire,
On a les embètements les plus divers,
On n'a jamais le temps de boire une bière
Sans risquer de l'avaler de travers...
Nino Ferrer

dialogues

-Quand vous aurez cinq minutes de libres, vous pourrez peut-être vous occuper de mon PC : il est là depuis hier soir et il n'est toujours pas branché !
-Ah ? Moi je suis là depuis la semaine dernière, très tard le soir et week-end compris, et vous allez rire, mais cinq minutes de libres, je n'ai pas encore eu depuis.

-Les imprimantes ne fonctionnent pas, on ne peut pas travailler ! Il faut vous occuper des choses urgentes en priorité ! Qui est votre responsable ?
-Si elles ne fonctionnent pas, c'est qu'on n'a pas terminé de les configurer. Nous sommes dessus depuis dimanche sans interruption. Tant que ce n'est pas terminé, ça ne fonctionnera pas. De toutes façons, ici, tout est urgent pour tout le monde. Et si vous trouvez mon responsable, il vous fera la même réponse, sans doute en moins polie.

-Mes enceintes ne sont pas branchées, il faut que vous veniez le faire.
-Parfaitement monsieur. Suivant notre ordre de priorité, nous mettons votre demande tout en bas de la pile et nous passerons d'ici une quinzaine de jours...

Marre, marre, marre... Je suis complètement crevé, nous sommes mardi après midi et je suis déjà plus crevé qu'un vendredi soir. C'est bien pratique de bosser un dimanche : on peut aller travailler sans soucis de circulation. Par contre, au niveau récupération, c'est pas top.

Pour rajouter à mon humeur, je viens de dire adieu à Abdel, mon copainlègue préféré : moi je reste dans l'ancien bâtiment, lui il part dans le nouveau. Ajouté à ça le réorganisation assez pourrie qui va me permettre de m'occuper presque seul de tout ce qui reste dans les anciens locaux (et tous des grosses légumes, évidemment)... Je commence à penser sérieusement à me casser d'ici, moi. J'ai déjà fait comprendre à ma boite qu'il faudrait qu'ils pensent à me trouver un boulot un peu plus à mon niveau.

Boarf, pas grave. Je déteste le changement, je l'ai en horreur et je fais tout pour l'éviter, mais jusqu'ici, même les changements les plus douloureux et les plus désagréables ne m'ont jamais apporté que du bon. Alors finalement, pourquoi pas une fois de plus ?

La prochaine fois je vous parlerai de mon retard.