Métaphore

Il fait froid dehors

Archives novembre 2010

80cm

Il y a quelques temps maintenant que les technologies des écrans de télé ont évolué : on est passé du cathodique aux LCD et consorts, et en même temps on en a profité pour passer du 4/3 au 16/9. Heureux possesseur d'une télé du néolithique, je me demandais quelle taille d'écran j'allais choisir en passant au nouveau format.

Il faut noter que la taille d'un écran s'exprime en diagonale, donc un 4/3 de 80cm (le cas de mon vieux poste) aura la même surface q'un 16/9 de la même diagonale, sauf que. Pour tout ce qui est diffusé en 4/3, on a deux choix : avoir des bandes noires sur les côtés ou regarder une image déformée où tout le monde a la tête aplatie, ce qui est la solution généralement choisie par les gens qui refusent de ne pas profiter à fond d'un écran qu'ils ont payé si cher, mais désolé non, moi, ça me pique les yeux.

Eilean Donan

Eilean Donan

Cliquez, cliquez, il en sortira toujours quelque-chose ! En plusieurs semaines sur les route d’Écosse, j'ai réussi à prendre une photo de château sauvable. Par rapport à ce dont d'autres sont capables, c'est encore tout pourri, mais par rapport à ce dont moi je suis capable, c'est bien. Alors pour le coup, vous me jurez de la regarder en grand, hein ?

On arrive au bout

Mull of Kintyre

Vous connaissez bien entendu la chanson des Wings, devenu un des hymnes officieux de l’Écosse (allez-y, lancez la lecture. Même si vous n'aimez pas, et dans ce cas-là coupez le son, mais je parle des images plus bas) :

Quand je suis parti, je savais que j'allais beaucoup rouler, voir des endroits. Il fallait juste que je choisisse les endroits. La plupart du temps, c'était simple : je me réveillais le matin et je décidais alors de la direction que je prenais. Il y a quand même quelques petites choses qui étaient sur ma liste, et parmi ces petites choses, la plage que vous voyez dans la vidéo juste au dessus.

Un anniversaire, ça marche ! #3

Pour la bonne nuit, je déconne, bien sûr : il y avait tellement de vent autour, j'ai tellement craint que la tente ne soit emportée (oui, avec moi dedans. Il y avait beaucoup de vent, vous dis-je) que je me suis réveillé à peu près une fois par heure, en me répétant à chaque fois que pour une idée à la con, c'était une idée à la con ! À mon sixième réveil, j'ai décidé d'abandonner l'idée de me rendormir : je suis sorti, j'ai replié la tente comme je pouvais, et je me suis promené un peu dans le coin. Ma première idée, ça avait été de faire l'aller un jour, passer le lendemain sur place et rentrer le jour d'après, en tous cas si je m'en sentais capable. J'avais eu du mal à terminer, la veille, et j'avais déjà pensé à rentrer tout de suite, prétextant l'état de ma jambe. Au petit matin, après avoir passé une nuit à avoir honte d'utiliser ma jambe comme prétexte pour écourter le truc, j'ai fini par admettre que ça n'en était pas un : j'avais vraiment mal, j'avais déjà trop forcé et j'étais inquiet pour le retour.

Un anniversaire, ça marche ! #2

Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, mais il y a beaucoup de points communs entre la Nouvelle-Zélande et l’Écosse, surtout au niveau des paysages. Ce n'est pas étonnant, parce qu'il n'y a beaucoup de points communs au niveau de la flore. Ce n'est pas étonnant parce qu'il y a beaucoup de points communs au niveau météo et au niveau géologique. J'explique : nous avons affaire à deux îles d'une largeur toute relative, donc entourées de flotte (non mais c'est bien, vous suivez) et qui se prennent dans la gueule des vents pas piqués des hannetons. Là dessus, c'est tout sauf plat, donc les vents en question, chargés d'eau, ont tendance à claquer en plein sur les reliefs, provoquant une hygrométrie qui fait rire.

Un anniversaire, ça marche ! #1

Du diable si me me souviens comment je suis tombé là dessus, mais il y a plusieurs mois, j'avais vu cette photo (de Benjamin Pfeiffer, tirée d'ici) :

Sachant que c'était dans les Cuillin, donc sur l'ïle de Skye, j'ai fait ce que j'aime bien faire : une géolocalisation précise. C'était l'embouchure du Loch Coruisk. J'ai su dès que j'ai vu la photo que j'allais aller exactement là.

Avant ça, je ne savais pas trop où j'allais partir en vacances. L'idée, c'était, je l'ai dit, de retrouver des sensations de Nouvelle-Zélande, de me sentir libre un peu, de voir du rien, mais de préférence du rien grandiose, de me tenir à l'écart de la civilisation pendant un bout de temps et si possible de marcher. L’Écosse pouvait sembler une candidate idéale, mais je l'avais un peu mise de côté parce que j'avais à une époque prévu d'y aller en couple et qu'à la base, ça ne me venait pas à l'idée de recycler ces idées-là.

Immortel, mon cul !

Dans La Visite, une chanson de Le Forestier qu'il a écrit en réponse à la Supplique Pour Être Enterré Sur La Plage de Sète de Brassens et qui raconte une visite sur la tombe de celui-ci au cimetière du Py, il a cette phrase Aussi libre qu'on ait vécu, décidément, on est toujours guetté par un alignement... Un truc sympa, en Écosse, c'est la façon dont on peut trouver un peu partout des cimetières plantés n'importe comment, en relief et sans ordre apparent, contrairement aux plans parfaitement utilitaires des plats cimetières parfaitement délimités et enclos qu'on trouve par chez nous.

Mars et la Lune

Mars & la lune

Lumière

(Et oui, un jour, je mettrai autre chose que des photos de mes vacances finies il y a deux mois, mais d'abord, je dois finir de les classer (et ça avance bien, là...) Mais quelle lumière aussi !)

Marcher

Lors de mon séjour en Nouvelle-Zélande, j'ai emprunté le Hollyford Track, considéré comme un des plus beaux sentiers de randonnée de l’Île du Sud, donc du pays, donc du monde : une petite soixantaine de kilomètres à traverser des montagnes magnifiques, trois jours à marcher et ma presque mort à la fin parce que n'ayant jamais fait ça, je n'ai pas su doser mes efforts correctement et je suis allé beaucoup trop vite les deux premiers jours.

C'est égal, j'ai adoré ça, et j'avais prévu de recommencer, mais le sort en a pour un temps décidé autrement. Il n'empêche que j'avais quand même noté la chose dans un coin de la tête et que quand l'idée m'est venue de partir en Écosse, il m'est apparu tout naturel d'acheter des chaussures de marche absolument hors de prix. Longtemps avant, parce que je ne ferai pas deux fois l'erreur de partir en voyage avec des chaussures neuves. Ça m'est d'autant plus apparu naturel que je me suis vraiment décidé à partir en voyant des photos d'un endroit que je voulais absolument voir et qui était à plusieurs heures de marche du moindre bâtiment.