Métaphore

Il fait froid dehors

Archives septembre 2008

Un reste des Pyrénées

Meuh !

Tiens, au fait, j'ai quelques photos qui traînent dans un coin, que j'avais promises ici. Tenez, ça débarrasse mon disque dur. Ce ne sont pas les plus jolies, mais il y en a une ou deux que j'aime bien.

mauvais sommeil

Tiens, un rêve d'éloignement. Il y avait longtemps ...

Fume, c'est du picard.

Ah tiens, je viens d'apprendre que finir un morceau en mineur sur un accord majeur (genre par un Mi majeur pour un morceau en Mi mineur, comme Atom Heart Mother, ou un Sol majeur pour un morceau en Sol mineur, comme Shine On You Crazy Diamond) ça s'appelle une tierce picarde. Trop la classe.

vaseux, c'est bien.

Hier matin, j'étais un petit peu quand même sévère vaseux.

Voilà ce que c'est que de boire du rhum.

Plein.

Quand on n'en boit jamais.

Sans avoir fait un vrai repas depuis deux jours.

Et à mon âge !

Je devrais faire ça plus souvent.

yuuuuuuuuuuuk !

Hihihi, trop bu, copains, bonne soirée, fun !

J'ai choisi

Il est temps que je me débarrasse de ça, parce que c'est quand même le quatrième dital que j'écris sur un sujet qui n'en devait prendre qu'un. Alors ? Paris ou Bruxelles ?

Ce n'est pas franchement étonnant, ceci dit, que j'ai autant à en dire : ça occupe une place non négligeable dans ma tête depuis des mois. Quand j'ai commencé à voir la dame des questions, les premières séances ont toujours débuté par la même interrogation : Est-ce que je veux aller à Paris ? Je n'ai commencé à attaquer mes angoisses avec elle que par ce biais là. Et j'ai changé d'avis quelque chose comme 7321 fois sur ce sujet là.

Et tout valsait d'un côté à l'autre de ma tête au fur et à mesure : N'est-il pas urgent que je me pose ? Ne dois-je pas redevenir moi-même (c'est qui, ça, d'abord ?) ? Est-ce que je n'aurais pas plus de chance de rencontrer une fille à Paris ? Est-ce qu'une parisienne serait la fille qu'il me faut ? Est-ce que ça ne fait pas trop longtemps que je traîne ce job ? Est-ce que c'est le moment de tenter un autre boulot qui pourrait me déstabiliser encore un peu plus ?

Bon arrêtons le suspens.

Bruxelles ?

J'ai découvert Bruxelles il y a un peu plus de neuf ans, et pour un certain nombre de raisons, je ne m'y suis pas installé, m'étant toujours considéré comme de passage. C'est en partie pour ça que j'ai envisagé facilement d'aller à Paris, puisqu'il y avait des années que finalement, chez moi, c'était sur les routes entre Paris, Lille et Bruxelles, je n'avais pas de résidence et de vie établie dont je devais m'arracher.

Je fonctionne beaucoup en me cognant depuis quelques mois : je pars d'un côté jusqu'à ce que j'arrive dans le mur, alors je ne peux plus avancer autrement qu'en me retournant et en repartant dans la direction inverse. Quand je suis enfin arrivé à prendre la décision d'aller m'installer à Paris, j'ai commencé à réexaminer ça d'un autre angle.

Je ne sais plus trop où j'ai commencé cette réflexion dans l'autre sens, mais il me semble que c'est en repensant à une très vieille histoire : Il y a des très longues années, mon meilleur ami et moi-même avons été quittés presque simultanément par les filles avec qui nous pensions que nous allions faire notre vie. Quelques temps plus tard, il trouvait un poste dans un patelin que j'ai toujours trouvé complètement pourri mais qui avait un avantage énorme : il n'était pas très loin de là où était allée s'installer son ex.

Non mais il faut arrêter maintenant.

Même taille, même coupe, même couleur de cheveux, même charte graphique... Les filles dans la rue, il faut arrêter de jouer avec mes nerfs, je n'ai pas encore le cœur très solide.

Le gras, c'est la vie !

Boulet aime le gras

Boulet, je t'aime.

Route, copains, route

-Allo Plouga ? Tu ne devais pas m'emmerder jusqu'à ce que je sois d'accord pour aller avec toi en voiture à Paris à la soirée chez Copain ?
-Ben si, mais c'est la semaine prochaine, j'ai encore le temps de te prendre la tête.
-C'est marrant, je croyais ça aussi. Mais figure-toi que je viens d'apprendre qu'en vrai, c'est tout à l'heure.

Et voilà donc qu'au dernier moment, nous avons pris la route pour aller retrouver les bouchons du périph et aller manger un chili avec les copains. Mais tard, forcément, parce qu'il y avait un bon bout de route, des bouchons sur l'A3 et un départ un peu à l'arrache. Mais c'était bien ; Mon ami Plouga est un GPS un peu particulier mais à la conversation qui fait paraître la route plus courte, je l'emmènerai encore.

Et puis évidemment, c'était bien aussi de voir les copains, et de voir Paris que je n'ai pas vu depuis oulah ! Je ne vais pas namedropper comme un malpropre, mais j'ai eu l'occasion de voir des gens que vous avez tous dans vos agrégateurs si vous êtes des personnes de goût et ça fait bien plaisir.

Réunion au sommet

Réunion au sommet

Réunion (encore en cours) du bureau de la dcTeam au siège parisien.

Nous avons l'air asociaux comme ça, mais non, nous discutons. Par messagerie instantanée.

Un boulot à Paris

J'en étais donc là de mes réflexions, et voyez comme les choses sont bien faites : j'ai trouvé un boulot à Paris. Oh, je n'en attendais pas grand chose ; D'ailleurs, je m'attendais tout simplement à ce que ça soit chiant, loin, strict et avec un salaire pas top.

Manque de bol, voilà qu'on me propose un boulot pas trop loin, super intéressant, cool et très bien payé. Oui, j'ai dit manque de bol, parce que ça s'est passé à un moment où je n'étais plus si sûr de mon choix et que ce jour là, ça m'aurait arrangé que disparaisse une raison de devenir parisien. Et voilà qu'on me propose de super conditions, ça fait vaciller.

Mais j'ai eu la chance de tomber sur un gars qui comprenait ce vacillement et qui m'a encouragé à prendre mon temps pour réfléchir, m'assurant que si je repassait quelques mois après, il me prenait de toutes façons. Dont acte, retour à la case réflexion.

Et la case réflexion a été fort bien remplie, avec des idées contradictoires qui se sont cognées les unes aux autres pendant des semaines. Ce n'était qu'histoire de faire du ménage, parce que l'essentiel, je m'en suis rendu compte très vite, dans les jours qui ont suivi.

Ces pâtes fleurent bon le soleil

Ces pâtes fleurent bon le soleil

C'est bon, je peux mourir, ma vie ne resplendira jamais plus qu'aujourd'hui : Grâce au lobbying du Menhir de Lampol Plougastel (comprenne qui suit) je me retrouve aux côtés d'icelui, en plein milieu du dernier épisode en date de la Geste de Gandi, sous la plume du mirifique Didier Couly[1], dont je suis secrètement amoureux depuis des années[2].

Notes

[1] Qui dessine dans CanardPC, le magazine de jeux vidéos que je lis depuis des siècles alors que je déteste les jeux vidéos, mais j'aime ces gens depuis qu'en ouvrant pour la première fois un numéro de Joystick, j'ai découvert à quel point ils étaient crétins. (pour ceux qui n'aurait pas suvi ce Dallas à la française : toute l'équipe de joystick a démissionné en bloc après le rachat par un gros groupe de presse pour s'en aller fonder un de ces canards que je lis jusqu'au bout de l'OURS.)

[2] Plus précisément, depuis qu'à la suite du dépouillage d'un sondage dans (feu (si, si, je vous assure, joystick est mort)) Joystick où un lecteur avait simplement répondu plus de pingouins à la question Qu'aimeriez vous voir dans le magazine, il était parti en mode pingouins pour des années. (ah puis aussi et surtout parce que la Saucisse dans l'Histoire du Rock (ou était-ce l'Histoire de la Saucisse dans le Rock ?), la meilleure bio de Pink Floyd jamais écrite.)

Marie-Claire recycle

Je savais que les magazines féminins recyclaient leurs sujets d'une année sur l'autre, je ne savais pas qu'ils recyclaient leur unes à quelques années d'intervalle.

Paris ?

J'ai passé des années à cracher sur Paris. Et puis j'ai rencontré Paris.

Et Paris m'a immédiatement plu, a immédiatement parlé à mon côté citadin, mais aussi, et surtout, au côté de moi qui aime voir le passé des choses et des gens. Paris, c'est de l'histoire tous les cinquante centimètres. Autant j'ai pu mépriser cette ville pendant les trois quarts de mon existence, autant il n'a pas fallu longtemps pour que je me rende à cette simple évidence : Paris est tout simplement la plus belle ville du monde. Pleine de crottes de chiens, mais la plus belle ville du monde quand même. Je n'ai jamais été dupe de la course permanente, de la fermeture sur soi généralisée, de la pollution, du snobisme et du parisianisme, mais les grandes qualités ne vont jamais sans les grands défauts ; J'aime aussi Paris pour ses défauts, ce qui est la marque de l'amour.

C'est pour ça que quand je me suis rendu compte que la fille que j'aimais resterait parisienne pour encore un bon bout de temps par la grâce d'un boulot trop la classe mais qu'il était nécessaire à ce stade de notre relation de nous rapprocher l'un de l'autre, je n'ai pas eu trop à me tordre la tête pour me dire qu'il était temps que je rentre au pays et que je m'installe à Paris, quelque part pas loin d'elle.

Bordel de putain de merde !

Richard Wright est mort

Richard Wright

J'ai eu l'occasion, à huit reprises, de le voir sur scène. Je ferai tout ce que je peux pour ne pas oublier ça.

Merde.

Merde.

Merde !

Pink Floyd est officiellement mort aujourd'hui.

recevoir

Deux mains qui s'approchent, une chemise qu'on déboutonne, une caresse sur ma peau...

Après toutes ces années, j'avais oublié ce simple plaisir là.

Tuez-moi !

C'est la rentrée. Du coup, fini la tranquillité, la circulation est redevenue idiote, je recommence à me déplacer à pieds. Ça veut tout de même dire une heure de marche par jour, sur terrain non plat. Si on ajoute à ça, comme je l'ai raconté il y a peu, que je me suis mis à faire des pompes, je me retrouve dans ma période la plus saine depuis longtemps.

Oui mais c'est affreux, ça ne s'arrête pas là.

Le programme pour les pompes, c'est un jour sur deux, et la dépense s'est mise à me manquer pendant l'autre jour sur deux. Comme il ne faut pas forcer le programme, je me suis mis à faire des abdos sur le même principe, ça commence à faire beaucoup.

Sauf que ça continue !

Ivan est mort ?!?

Quelle journée remplie en émotions : je viens d'apprendre coup sur coup qu'Ivan Rebroff était mort (bon, fin février de cette année, mais vu le timing, je suis pardonnable d'être passé à côté.) qu'en fait, il était allemand, et que c'est son frère qui a abattu Saint-Exupéry.

Je ne sais pas si je vais m'en remettre.

J'ai oublié un souvenir

Quand je parlais de souvenirs et de bouffe, j'en ai oublié un (ce qui est d'autant plus idiot qu'à la base, c'est celui qui m'a donné envie d'écrire sur le sujet) : Le chocolat au lait Milka dans de la baguette beurrée. Normalement, j'aime pas le Milka; mais ça, c'est un goût qui remonte du fond des ages.

Où en sommes-je ?

Bon, j'en suis où, moi ?

Six bons mois depuis la rupture, dont quatre depuis la cessation totale d'expériences communes. Est-ce que je suis toujours amoureux ? Oui. Est-ce que je vais mieux ? Oui.

Je le sentais venir il y a quelque temps et je commence vraiment à le ressentir : Cette histoire a été une chance, cette rupture est une chance.

Cette histoire a été une chance parce que j'ai passé six ans à avoir en face de moi quelqu'un qui me motivait, qui me titillait et qui me donnait envie d'aller plus loin. Quelqu'un qui partageait mon envie de donner du sens à la vie et de ne pas s'arrêter, quelqu'un qui avait besoin de mon côté passionné comme j'avais besoin de son côté réfléchi. Nous avons rempli d'expériences communes ces six années là, et - sans présumer de sa perception des choses - j'ai trouvé le bonheur que j'avais cherché pendant des années, dans toutes mes précédentes relations.

C'était bien. Mais bon, c'était. Que ce soit partir au bout d'un monde avec elle ou simplement embrasser la paume de sa main, c'était vraiment un bonheur sans bornes. Je suis juste en train de me dire que le bonheur au passé, ça ne sert à rien.

Je suis une femme de marin

Aujourd'hui, je me suis réveillé en ayant un petit serrement au niveau des entrailles, l'impression qu'elle avait atteint le point de non-retour sur la route qui l'éloigne de moi. C'est totalement idiot et je ne crois pas du tout à ces histoires de femme de marin qui se réveille la nuit en ayant l'impression que son homme l'appelle, juste la nuit où il meurt noyé à l'autre bout du monde. Mais depuis quelques jours, je ne réussis pas à faire totalement taire cette petite voix qui essaie de me convaincre qu'elle a rencontré quelqu'un.

Souvenirs, souvenirs ...

Mes recherches récentes à l'intérieur de ma tête m'amènent à tempérer une de mes affirmations usuelles : En réalité, j'ai quand même quelques souvenirs qui traînent d'avant mon adolescence. Il y en a peu, mais parfois ça remonte comme des bulles.

D'abord, il y a ceux que je savais : Un cauchemar de quand j'étais tout minot. Ou un jour à l'école en fin d'année où la grosse brute de la classe avait décidé que mes jouets - nous avions eu exceptionnellement le droit d'en amener - lui appartenaient. Et des lieux ; J'ai par exemple une vague image de chacune de mes salles de classe de primaire. Juste le lieu, aucun souvenir en mouvement (Quoi que. Au moment où j'écris ça, je revois la tête d'un camarade de classe qui venait de subir une humiliation.) Je me souviens aussi de chez ma grand-mère, mais encore une fois, je me souviens du lieu, je ne me vois pas m'y déplacer. Le seul souvenir d'un évènement que j'ai là bas, c'est l'annonce de la mort de Claude François.

Tiens, à propos de mort, j'ai un souvenir très net de l'endroit où nous étions en vacances quand j'ai demandé à mon père de quoi Joe Dassin était mort et qu'il m'a répondu Il ne faisait pas assez de sport. Ça m'a hanté longtemps.

Chou blanc

Cette année, à la Braderie, je n'ai rien trouvé d'autre que la peur de la croiser.

Il faut dire que j'en ai trouvé en quantité suffisante pour n'avoir pas envie de m'attarder.

Rah merde, c'était bien !

Je viens de réécouter ce que nous faisions avec Alwijn, c’était quand même bien…

J’ai commencé à comprendre grâce à la dame des questions que j’étais beaucoup plus dans le contrôle permanent de moi-même que je ne le croyais. Le domaine où je lâche ? Quand je joue de la basse avec la grosse batterie de Boum-Boum derrière.

Il est rare que je sois fier de quoi que ce soit qui vient de moi, voici une des petites exceptions : porté par mes petits camarades, j’aime beaucoup mon jeu de basse sur ce morceau[1].

Note

[1] C’est pour ça que je colle un flac en pièce attachée, le mp3, c’est pourri, on n’entend rien.

c'est métaphysique

Personnellement, je ne crois pas un instant à l'existence de Dieu. Mais s'il advenait que je me trompe, j'espère qu'il a en sa très sainte garde les dames des questions et les copains, qui font du bien à la tête et au cœur.

Et tant qu'à faire, qu'il prenne grand soin aussi de l'inventeur du jean sur les fesses des filles, les bienfaiteurs de l'humanité, il faut les soigner.

Rions un peu avec GNU sed

Au boulot, je suis le spécialiste de l'automatisation des tâches ; J'ai commencé très jeune d'ailleurs , et c'est ce qui fait de moi un bon administrateur système : je suis tellement paresseux que je suis toujours près à travailler très dur, pourvu que ça soit ponctuel et que ça m'évite des tâches fastidieuses par la suite.

Je rajeunis

Il y a quelques années, pratiquement du jour au lendemain, je me suis mis à me lever systématiquement la nuit entre quatre et cinq heures du matin pour aller aux toilettes.

Il y a quelques temps également que mon sommeil est désespérément réglé : quel que soit mon état de fatigue, quelle que soit l'heure où je vais me coucher, je me réveille sept heures plus tard ; C'est très mauvais pour la récupération, puisque j'ai plutôt tendance à avoir besoin de huit heures de sommeil, et les rares fois où je ne fais pas une nuit de sept heures, c'est parce que mon réveil-matin n'a pas la bonne idée de prendre en compte l'heure à laquelle je me suis endormi et qu'il se déclenche beaucoup trop tôt, l'idiot.

Voilà donc quelques années que je passe des nuits de petits vieux, avec des horaires fixes et des mictions nocturnes. Tout cela était fort attristant.

Rien à foutre

Écrasé par le silence, j'ai repris les cachets depuis trois jours, mais je m'en fous. Je ne vais pas bien ? Et alors ? Ça va, ça vient ... Mais quand ça va, ça va vraiment.

Merci.

Graphiste engagé

Graphiste engagé Graphiste engagé, Chaumont, avril 2004

The Beatles - Revolver

Il ne m'est pas possible en face d'une quelconque manifestation artistique d'ignorer qu'elle s'inscrit dans un contexte. Ça ne m'est d'aucune utilité dans bien des domaines où mon inculture est crasse, mais c'est bien pratique lorsqu'il s'agit d'une de ces petites choses où j'ai deux ou trois connaissances. La musique pop-rock est une de celles là.

Du coup, j'ai beaucoup de mal à discuter avec les gens qui trouvent les Beatles gentillets, parce que les Beatles (tous les cinq, si j'ose dire, merci monsieur Martin) ont à peu près tout inventé. Il est très facile quarante ans après de minimiser leurs albums en ayant l'impression qu'on est allé beaucoup plus loin depuis, mais s'ils n'étaient pas passés par là, je me demande qui aurait brisé toutes les barrières qu'ils ont massacrées.

Parce que merde, essayez un peu de vous replacer en 65/66, un album, à l'époque, ça a en couverture une jolie photo de l'artiste, et ça contient des chansons au format règlementaire, à l'instrumentation un peu toujours identique et aux paroles essentiellement construites à base de you/me/love/etc. (même si quelques-un commençait à tout doucement essayer de s'écarter parfois de ces formules là. Comme par exemple, l'année d'avant, ce petit groupe, nommé -quelle coïncidence- les Beatles qui avait commencé à utiliser un ou deux instruments bizarres et à intégrer ici où là des éléments extérieurs à la pop, ayant été marqués par leur rencontre avec Dylan qui lui (ça peut paraitre idiot de nos jours, mais à l'époque les frontières étaient plutôt imperméables) naviguait dans le folk et la protest-song, qui étaient résolument à part.)

Voilà donc qu'entre les pochettes de beaux chanteurs souriants, on voit débarquer cette chose :

The Beatles - Revolver

Déjà, je vous jure, sur un étal de disquaire de 1966, ça détonne. Mais bon, c'est un disque des Beatles, alors forcément, on l'achète, on rentre chez soi, et on le met sur la platine.

Et à ce moment là, on se prend une claque.