Métaphore

Il fait froid dehors

Archives mars 2008

Impression en creux

Je n'ai plus trop envie de voyager. Je n'ai plus trop envie d'aller voir une expo. Je n'ai plus trop envie d'aller au ciné. Je n'ai plus trop envie de lire des essais. Je n'ai plus trop envie de partir en week-end. Je n'ai plus trop envie d'aller visiter un musée. Je n'ai plus trop envie de me balader. Je n'ai plus trop envie.

Bien qu'elle soit toujours autant douloureuse, la frustration de l'avoir perdue, de ne pouvoir l'embrasser, de ne pouvoir simplement lui tenir la main lorsque j'en ai envie est en train de rentrer dans l'ombre du trou énorme qu'elle laisse dans ma vie.

Nouvelles du ciel

En Normandie, il pleut. Ça entretient le moral.

Sans exigences

Rah putain, Brel, il avait vraiment tout compris !

un meilleur Safari

Je viens d'installer la dernière version (3.1) de Safari pour Windows. Ils ont fait de gros progrès : ça ne plante plus systématiquement au démarrage.

entretien

Je devrais peut-être arrêter d'écouter Brel quelques temps...

Mes souliers sont rouges, et mes semelles sont usées

Il y a un peu plus de dix ans de ça, l'homme de ma vie (dont il faudra que je vous cause un jour) alors en garnison chez nos challengers en matière de cyrhose du foie, j'ai nommé les bretons, m'avait lors d'une permission amené une chanson qu'il avait entendue là bas. Il n'avait pas de disque à me faire écouter, mais il s'agissait d'une chanson traditionnelle, genre dont nous faisions l'essentiel de nos soirées communes, et il n'a pas été bien difficile de trouver trois accords derrière la mélodie pour inscrire le morceau à notre récital-biture du soir.

bonne œuvre

Ah, on cause sidaction à la télé en ce moment. Ça ne me fait penser à personne, tiens...

Poste restante

Ma mère :

tout le courrier qui arrive est pour toi, rien pour moi.
Peut-être que j'ai déménagé, peut-être que je suis morte et que je le sais pas

À quelque chose ...

Il a du se passer quelque chose : moi qui ai si souvent eu tant de mal à faire un post par semaine, j'ai rarement autant écrit.

Un mauvais jour pour mourir

Quelques mois en arrière, quand il m'arrivait de penser à la mort, je me disais que ça serait bien emmerdant, mais que j'étais heureux et que je mourrais sans regrets, le cas échéant. Lors des deux heures que je viens de passer à faire de la patinoire sur l'autoroute, je me suis rendu compte que ce n'était plus du tout le bon moment pour ça.

Normal

C'est assez étrange, mais je me sens presque normal. Je sors, je fais des courses, je vois des copains, je travaille, je bouquine au coin du feu, et tout ça a l'air normal. Je vais marcher sur des pavés pour goûter quelques flocons de neige, et je me sens normal. Je joue du piano, je fouille quelques cartes du temps passé, et tout ça m'a l'air ... normal.

C'est comme si ma vie était comme elle devrait être, comme si je ne sentais presque pas cette anesthésie sur mes sentiments. Comme si il n'y avait pas, juste à côté de moi, cette impression en creux, ce gouffre, ce manque. Cette absence de celle que je viens de passer six ans à aimer.

"là maintenant tout de suite"

Elle n'a jamais été très expansive. Pourquoi alors a-t'il fallu qu'en cliquant au hasard sur un mail parmi quatre ans d'archives je tombe sur un des seuls (le seul ?) où elle m'a écrit Je t'aime ?

Trop, trop la claaaasse

Un mien camarade me signalait l'autre jour un article d'un ponte de chez Opera expliquant à quel point l'implémentation du IMAP chez GMail était cracra et honteuse, ne serait-ce qu'à cause de sa propension à transformer les labels en répertoires alors que la notion de label existe dans la spécification IMAP. J'avais derrière la tête l'idée -soufflée par ce même camarade- qu'OperaMail pouvait être un concurrent intéressant à GMail.

rien ne se crée

D'une certaine façon, bis.

Flocons

Trente kilomètres en une heure à cause de la neige. Sourire. Mais ce soir, en bouquinant au chaud devant la cheminée, ça manque de Julie.

Au lit !

je vais me coucher. Fatigué d'avoir trop fait marcher ma tête, et pour autre chose pour une fois.

Besoin de comprendre

Je dois aller mieux pour l'instant : j'ai moins envie d'écrire.

Ça ne veut pas dire que je vais bien, qu'on le note. Mais sur la sinusoïdale de mon moral, je suis plutôt dans un haut depuis quelques jours, même si sur les harmoniques, je suis dans un bas. C'est pas grave, les harmoniques, c'est plus petit.

Non mais ça va pas ?

J'ai peur. Je suis entouré. Ils sont partout. Personne n'est à l'abri. La plupart de mes amis ont déjà succombé. Pour l'instant, je leur échappe encore, mais pour combien de temps ?

Retrouvailles sans rendez-vous

Aujourd'hui, je lutte contre la crampe de l'écrivain en ressortant un texte d'Arnaud Fleurent-Didier (j'en avais parlé ici.) Quand j'ai découvert son album, j'étais immédiatement entré en résonance avec celui-ci, empli de préoccupations que je comprenais et de textes que j'aurais aimé être capable d'écrire.

Il y a une phrase dans une de ses chansons qui m'avait immédiatement frappé comme correspondant à ma façon de voir Julie. Je n'imaginais pas alors que mes pensées s'accorderaient à ce texte au delà du début du refrain. Si, c'est fait ...

Sois optimiste

Sois optimiste, me disait-on récemment, faute de trouver mieux à dire devant mon manque d'entrain.

La bonne nouvelle, c'est que je le suis. Je sais que ça va aller mieux. Et peut-être pas seulement mieux que maintenant, mais mieux qu'avant. Bien que comme tout le monde réfractaire au changement, je pondère sévèrement depuis que je me suis rendu compte que tous les changements que j'ai craints a priori se sont tous révélés bénéfiques a posteriori.

Non, laisse moi !

Si on se met à faire des jingles télé avec la bande son de notre rupture, ça ne va pas m'aider ...

Rodomontade redondante

Il paraît que La perte d'influence du Front National réjouit le gouvernement. Hé bande de cons, à votre avis, les fachos, ils votent pour qui maintenant ? Je comprends bien que ça vous réjouit.

C'est sérieux à l'Europe !

réunion DTC

(Edit: euh .... Qui m'a touitté ?)

Pardon, vous disiez ?

Un des aspects désagréables de ce que je traverse actuellement, c'est cette incapacité à me concentrer sur quoi que ce soit ; Toute cette histoire me tourne dans la tête au point d'éjecter sans ménagement toute pensée ne s'y rapportant pas. Ça rend le travail très difficile et se changer les idées devient un vrai challenge (perdu pour le moment.)

Sauver son couple

Les pubs dans GMail pour ce site qui vous promet de sauver votre couple, c'est du marketing agressif et tout le monde les supporte, ou bien le fait que j'ai à les subir depuis trois mois indique à quel point le ciblage des pubs fonctionne chez Google ?

C'est béta...

J'étais tellement à l'aise sur Firefox3b3 que j'avais décidé de virer ma double installation FFx2/3. Et voilà que la b4 arrive : Où est mon CookieSafe ? Et surtout : Où est mon GreaseMonkey ?

Célébrons !

Il y a trente ans mourrait Claude François. Ça se fête. Vous vous rendez compte le nombre de merdes qu'il aurait pu sortir en trente ans ?

Six trucs inutiles

La CÀLC du moment, c'est Six trucs sans intérêt que vous ne savez pas sur moi. Il y a eu des précédents, mais sans le côté inutile. Comme on ne refuse pas l'invitation d'un Tristan et que je vais finir par vous saper le moral avec mes humeurs du moment, je m'y colle avec plaisir.

Rah, c'est marrant, quand même ! (2007)

Le cerveau humain est une machine formidable : il refoule comme s'il avait été créé exclusivement pour ça. Il y a encore peu de temps, j'étais en train de hurler à la face du monde à quel point j'étais l'homme le plus heureux de la terre. Forcément, il y a eu un net ralentissement sur ce front là depuis quelques jours, mais ça ne change rien au passé, pas vrai ?

L'autre soir, privé de mes habituels interlocuteurs en ligne et rendu inopérant par une fatigue qui m'écrase depuis quelques nuits, j'ai profité de la nouvelle pagination que j'ai mise en place en page de garde pour parcourir à rebours les mois qui viennent de s'écouler. À relire ce que j'ai écrit, ce que j'ai sous entendu et les quelques indices qui ne vous disent rien mais qui servent de support à ma mémoire, je me suis rendu compte d'une vérité que j'avais complètement occultée.

2007 a été une année de merde.

le jour qui suit

Je me sens complètement vidé.

Un peu de rangement

Les comptes-rendus de Nouvelle-Zélande ont été rangés à leur place, en novembre.

Et ben comme ça, c'est clair.

Il y a deux ans, Hellgy faisait un lien vers un site de santé où l'on pouvait évaluer son niveau de stress. Par curiosité, j'étais allé voir ce que ça donnait pour moi. Mes résultats donnaient respectivement un profil et un niveau de stress de 7 et 138. Dans un cas comme dans l'autre, c'était vraiment bas et j'allais extraordinairement bien (vous pouvez faire les tests pour vous faire une idée -ils sont rapides, ou considérer comme un panel les commentateurs du post dont je parle plus haut.)

Cerveau, laisse ce corps tranquille !

Au brevet, j'ai eu 77/80 en maths (j'avais 4/20 en contrôle continu, cette année là.) Je me souviens de l'épreuve, j'avais bouffé des mars et pourtant, j'étais sorti tout faible. Ça a été la première fois que je me suis rendu compte qu'utiliser son cerveau à fort régime pouvait avoir des conséquences physiques.

Et ben en ce moment, je suis crevé.

étape numéro deux

Je suis en colère. Et je ne sais pas comment l'exprimer en évitant l'agression.

nerfs trop nus

Deux andouilles qui se réconcilient à la télé et j'ai les yeux qui se mouillent. Il va falloir ré-endurcir un peu ces nerfs là.

Pose ? Pause ?

Ça fait deux semaines que je me réveille le mercredi en ayant l'impression de n'être pas tout à fait le même que l'avant-veille. Serait-ce que le mardi est propice aux réflexions ?

Il y a eu une grosse cassure dans ma vie il y a dix jours, depuis, je me sens des envies d'aller au bout et de de détruire ce qui me reste histoire de repartir de zéro, ou en tous cas du minimum. Disons qu'il me vient des idées d'opérer maintenant dans ma vie des changements dont j'ai ressenti l'envie, voire le besoin, il y a une paire d'années, envie ou besoin que j'ai occultés pour de mauvaises raisons.

Pas seul

Il y a une ère géologique ou deux, j'ai perdu la fille que j'aimais et je l'ai très mal vécu. Pour ne pas faciliter le rebond, beaucoup de gens autour de moi avaient disparu dans un petit nuage de fumée, suivant cette vieille habitude qu'on a de garder son amitié à l'un plutôt qu'à l'autre d'un demi ex-couple.

Dans les mois qui ont suivi, ceux qui m'avaient choisi se sont effacés petit à petit : j'étais lourd. Je comprends bien avec le recul que même avec de la bonne volonté, apporter son soutien à un copain, même pas un ami, qui n'a pendant des mois qu'un seul sujet de conversation finit par être assez insupportable.

Et comme à chaque fois ..

Il neige à verse et je souris comme un gamin.

Six ans

Pour donner un arrière-goût encore plus amusant à la rupture, aujourd'hui, c'est le sixième anniversaire de notre relation. Aujourd'hui, ça fait six ans que je l'ai embrassée pour la première fois.